S’implanter son pass sanitaire dans le creux de la main, la nouvelle mode séduisante de la Suède

S’implanter son pass sanitaire dans le creux de la main, la nouvelle mode séduisante de la Suède

S’implanter son pass sanitaire dans le creux de la main, la nouvelle mode séduisante de la Suède

S’implanter son pass sanitaire dans le creux de la main, la nouvelle mode séduisante de la Suède

Les suédois ouvrent le bal du biohacking en proposant de se faire implanter son pass sanitaire dans le bras ou sous la main. De la taille d’un grain de riz, cette petite puce fonctionne sans batterie et sans signal et ne s’active qu’en présence de capteurs.

Qu’en pensez-vous ? Seriez près à tester ce genre de nouvelle technologie ?

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Une innovation de l’entreprise : DSruptive Subdermals

Tourisme spatial, vous embarquez ?

Un jour, serons-nous interdit de conduite ?

Un jour, serons-nous interdit de conduite ?

Un jour, serons-nous interdit de conduite ?

Un jour, serons-nous interdit de conduite ?

95% des accidents de la route seraient dû à une erreur humaine (inattention, mauvaise anticipation, distraction, alcoolémie).
Lorsque le marché automobile sera entre les mains des IA (qui pourront se synchroniser entre elles via la 5G), ces erreurs n’auront (a priori) plus lieu.
Et si nous n’avions plus le droit de conduire, dans cette optique de sécurité, qu’en penseriez-vous ?

L’IA dans l’art, est-ce toujours de l’art ?

L’IA dans l’art, est-ce toujours de l’art ?

L’IA dans l’art, est-ce toujours de l’art ?

L’IA dans l’art, est-ce toujours de l’art ?

On voit de plus en plus d’outils ou plateformes qui mobilisent l’intelligence artificielle dans des créations artistiques.
Récemment j’ai découvert l’app « Dream« , (assez bluffante) qui créé instantanément des posters avec les éléments de votre choix, dans le style de votre choix.
On connait aussi bien ça dans l’industrie musicale, l’écriture, la peinture…

Ce qui m’amène à cette question : une oeuvre 100% IA, est-ce de l’art ?

Partagez vos photos « dream » si vous testez ! 🙂

Un espace partagé dans les immeubles

Un espace partagé dans les immeubles

Un espace partagé dans les immeubles

Un espace partagé dans les immeubles

Que pensez-vous de mettre en place un espace « collectif » dans les immeubles, permettant de partager machine à laver, sèche-linge, jeux, livres, dvd, outils de bricolage, de ménage… Et toutes ces choses dont nous n’avons besoin que ponctuellement ?

Ca réduirait nos achats, nos dépenses énergétiques et ça créerait du lien entre voisins. On peut même imaginer un partage de voitures, vélos… Ou même de connaissances !

Vous y seriez favorable chez vous ?

Comment utiliser le corps humain comme source d’énergie renouvelable ?

Comment utiliser le corps humain comme source d’énergie renouvelable ?

Comment utiliser le corps humain comme source d’énergie renouvelable ?

Comment utiliser le corps humain comme source d’énergie renouvelable ?

Cette énergie créée par les pas des joueurs quand ils courent est cinétique.
Cette technologie a été mise au point par la société britannique Pavegen qui a également fournit des installations similaires pour la gare de Saint-Omer (Pas-de-Calais).
Grâce au sol intelligent transformant les pas des voyageurs en énergie, deux lampadaires sont alimentés sur l’ensemble de la nuit.

Que pensez-vous de ce genre d’innovation ?
Quels autres lieux pourrait-elle investir ? (boîtes de nuit, autoroute?)

Super-pollution aérienne : quelle évolution pour nos pratiques ?

Super-pollution aérienne : quelle évolution pour nos pratiques ?

Super-pollution aérienne : quelle évolution pour nos pratiques ?

Avion pollution yoomaneo

Super-pollution aérienne : quelle évolution pour nos pratiques ?

L’avion est, selon une étude menée par la BBC, en tête du classement des modes de transports les plus polluants. D’après l’Agence de l’environnement et de la maîtrise en énergie, l’avion polluerait 45 fois plus qu’un TGV ! 

En parallèle, les compagnies low-costs incitent à voyager davantage et ce mode de transport s’est banalisé… 

Nous mobiliser et réfléchir ensemble à ce défi environnemental permettrait de faire émerger des idées et solutions nouvelles. C’est ce qu’on fait nos membres sur yoomaneo, très nombreux à donner leur avis dans une discussion sur la super-pollution aérienne. 

Combattre la pollution par l’innovation technique ?

Nos membres semblent unanimement admettre qu’il est impossible que les usagers, par simple conscience environnementale, changent leurs habitudes. Depuis l’explosion des vols à bas prix au début des années 2000, le transport aérien est devenu accessible à tous et il est difficile de résister à des tarifs si attrayants. 

A notre époque on prend l’avion pour aller acheter une montre, une voiture ou pour signer un document à l’autre bout de l’Europe. On peut se rendre en Afrique pour 26 euros. Le marché encourage la population à voyager ainsi. […] — fred33270

Les prix des vols baissent et les salaires sont en hausse… Surtout du côté de la Chine. Ce qui permet aux personnes issues de la classe moyenne chinoise d’avoir davantage accès à ce genre de service. Pour remédier à cette vraisemblable explosion du trafic aérien, nos membres rivalisent d’idées ! Pour eux, les pistes prometteuses sont dans les biocarburants écologiques : hydrogènes ou hydrauliques.

Compte tenu de la croissance inéluctable de la demande, notamment du côté de l’Asie, seule l’innovation dans le domaine de la propulsion avec une énergie décarbonée, permettra de réduire les effets sur le climat. Il parait utopique de penser que les habitudes de transport vont changer. Oublions aussi l’avion à l’énergie purement électrique pour les vols moyens et longs courriers […] La piste la plus prometteuse serait l’hydrogène. Robin 135

Il faudrait innover dans un biocarburant écologique, qu’il soit de type électrique ou hydraulique. — Djams

Pour parer la super-pollution aérienne, la communauté yoomaneo laisse donc entendre qu’un changement du côté des mentalités s’avère compliqué. Si la plupart des membres ont proposé des réponses qui tournent, pour la plupart, autour d’innovations techniques diverses, certains ont également réfléchi à d’autres alternatives. 

Transformer les comportements par la sanction ou l’incitation ?

Les comportements environnementaux ont un impact sur le climat de notre planète, qui, étant un bien public mondial, doit être préservée. Pour ce faire, ces comportements peuvent être modifiés par les pouvoirs publics selon deux types de mesures que l’on retrouve dans la discussion. Certains membres misent sur des mesures incitatives, tandis que d’autres croient en l’efficacité de la contrainte et de l’obligation. La communauté s’accorde à considérer le prix du billet d’avion comme un outil de contrôle important. Toutefois, les avis divergent sur la façon dont celui-ci doit être modifié. Certains changeraient le prix selon le type de voyage, d’autres selon le taux de remplissage de l’avion, ou encore, par rapport à la durée du voyage… 

Il serait bien de baisser les prix des vols à l’attention des professionnels (voyages d’affaires) et à l’inverse augmenter les prix pour les vols de loisir. Mettre à profit les bénéfices engendrés dans la recherche pour améliorer et optimiser les énergies renouvelables et donc, amélioration qualité de l’environnement  Maestro

[…] Il ne faudrait pas revenir à un niveau de prix où uniquement les personnes aisées utilisent le transport aérien — Claude

Oui, augmenter les prix reviendrait à faire une sélection entre ceux qui peuvent ou non se permettre de prendre l’avion. Plutôt injuste comme système, mais comment réagit face aux vols low-costs ? C’est encore moins cher que le train, même pour un vol interne en France ! — Zak

Personnellement, j’appliquerai une taxe non pas selon le type de voyage mais selon le nombre de passagers dans l’avion. La taxe sera donc particulièrement élevée pour les jet-privés et ce ne sera pas les personnes les plus aidées qui pourront continuer à voyager. Il faudrait modifier notre façon de voyager également, qu’un vol aller-retour sur un week-end coûte plus cher qu’un vol aller-retour sur un mois — Majoub

L’avion est-il vraiment le moyen de transport le plus polluant ? 

Une idée en entraîne une autre et la discussion a réveillé un débat sous-jacent. Le transport aérien est le plus polluant, mais sous quelles conditions ? L’avion émet, d’après une étude de The Conversation, certes 125 fois plus de dioxyde de carbone qu’une voiture individuelle, toutefois un voyage Paris-Marseille a le même impact écologique en avion que pour une personne seule en voiture. D’autre part, il semble que le train ou le bus sont des modes de transport écologique à valoriser. 

Parfois prendre sa voiture est plus écologique que prendre l’avion, pour un même trajet Majoub 

C’est peut-être aussi une tendance à creuser : dvlper le réseau ferroviaire pour réduire les vols de courte-distance. […] vous pour le même prix vous prendrez le train ou l’avion ? — Zak

Il ne faut pas oublier que vous consommerez toujours plus par bateau ou voiture individuelle — ZoeM

Ce débat a stimulé les imaginaires de nos membres qui ont réfléchi en des solutions incluant une variété de moyens de transport. L’idée de mettre en place un budget carbone annuel par habitant qui calculerait notre consommation énergétique sur l’ensemble de nos déplacements a finalement surgi et pourrait se combiner à une des autres propositions : utiliser ces nouvelles sources de financement (taxes, hausse de prix) pour favoriser la recherche (dans le domaine des innovations techniques par exemple). 

Nous serons tous munis d’un appareil calculant notre taux d’émission de Co2. Une fois que nous dépassons notre taux maximum par an d’empreinte carbone, nous devrons payer des taxes plus élevées. Ce fonctionnement ne s’appliquera pas uniquement au niveau aérien puisque pour que ce soit plus juste et plus logique, il faudrait le mettre en place avec tous les types de transports. — Majoub

Mettre à profit les bénéfices engendrés pour la recherche, pour optimiser les énergies renouvelables et améliorer la qualité de l’environnement — Maestro

Ce fourmillement de propositions qui se complètent ont fait décoller de belles pistes de réflexion (non polluantes) ! 

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Nos participants : Merci à fred33270, ZoeM, Kevnel, Lolo69006, PHILIPPE, Robin135, Djams, yoomaneo, Claude, Zak, Majoub et Maestro pour cette discussion !

Si vous aussi vous souhaitez donner votre avis sur ce sujet, contribuer aux articles yoomaneo ou poster vos propres discussions, rendez vous sur la communauté !

 

Un article rédigé par Marion.

Est-il possible de produire de l’énergie avec la lune ?

Est-il possible de produire de l’énergie avec la lune ?

Est-il possible de produire de l’énergie avec la lune ?

Est-il possible de produire de l’énergie avec la lune ?

Indirectement, les marées sont dues à l’attraction lunaire et on exploite leurs courants dans quelques centrales hydroélectriques. Mais est-il possible d’utiliser notre satellite terrestre autrement ? Le groupe japonais Shimizu souhaite le parer de panneaux photovoltaïques par exemple…

Que pensez-vous de cette idée ? Imaginez-vous d’autres façons d’utiliser la lune pour répondre à nos besoins en énergie ?

Comment donner un coup de pédale à la transition écologique ?

Comment donner un coup de pédale à la transition écologique ?

Comment donner un coup de pédale à la transition écologique ?

Comment donner un coup de pédale à la transition écologique ?

Le contexte 

L’État accorde une subvention pour acheter un vélo à assistance électrique (VAE) à condition de déjà bénéficier d’une aide obtenue au niveau local. Le montant de l’aide de l’État est identique au montant de l’aide accordée par la collectivité territoriale, dans la limite de 200 €.

La discussion 

Bonus vélo à assistance électrique : une aide financière lors de l’achat d’un vélo électrique sous conditions. Cette aide encourage-t-elle l’usage de ces vélos ? Qu’imaginer d’autre dans nos mobilités pour encourager la transition écologique ?  

Substituer le vélo électrique à la voiture ? 

Le vélo électrique est vu comme une solution à la surconsommation automobile dont l’usage est aujourd’hui un défi écologique majeur. Les transports sont responsables de 29% des émissions de gaz à effets de serre en France, et les voitures participent à 54% à ces émissions. La contribution de la voiture au réchauffement climatique s’élève donc à plus de 15% à elle seule ! Le vélo électrique ne se substitue pas à tous les usages de la voiture (difficile de ramener ses courses de la semaine pour 4 personnes à vélo), mais il constitue une réelle alternative pour plusieurs d’entre eux. 

En particulier, le vélo électrique est une bien meilleure option que la voiture pour se rendre au travail lorsque celui-ci est situé à moyenne distance. Dans plusieurs situations, il se compare également avantageusement au simple vélo : passé une distance de quelques kilomètres, ou sur terrain nivelé, le vélo traditionnel demande un réel effort physique qu’il est dur de fournir quotidiennement. Comme le mentionne un utilisateur, les distances sont raccourcies ! 

Un ancien collègue de travail avait lui investi dans un vélo électrique et les questions de distance étaient alors totalement modifiées. — Matthieu-B 

Au vu du montant à débourser pour s’équiper d’un vélo électrique, une aide de 200€ est la bienvenue. 

Tout ce qui donne un coup de pouce pour pouvoir faciliter une autre mobilité est bon à prendre. — Nonolyon 

Vu le prix conséquent d’un vélo électrique, le fait d’avoir une prime n’est pas à négliger — GMATGUI 

Je trouve que c’est une très bonne idée de donner un coup de pouce aux gens qui désirent acheter un vélo électrique — Laurentdu059 

Toutefois, c’est un montant faible comparé au coût de ce véhicule. Si on peut trouver des vélos électriques de faible qualité à moins de 1000€, pour un usage quotidien le budget à investir est plutôt de l’ordre de 1500€, voire plus. Comme un utilisateur en fait la remarque, c’est donc ceux qui envisagent déjà d’en acheter un qui vont bénéficier de l’aide de l’état. 

Si l’aide n’est que de 10% ou 20% par ex., compte tenu du reste à payer, elle risque d’être perçue que par des personnes qui ont les moyens, donc pas besoin d’aide. — Robin135 

Notons aussi que l’aide est soumise à conditions : là où il n’y a pas d’aide des collectivités il n’y a pas d’aide de l’état non plus ! Cette aide est-elle donc une bonne incitation ? 

Pas assez d’aide en région sud, dommage. — Mee 

Baisser le prix du vélo électrique, une bonne mesure ? 

Une production controversée

Si le vélo électrique a un réel intérêt dans différentes situations, il n’est pas épargné de quelques défauts. Sa batterie au lithium par exemple, comme le relèvent des membres de la communauté, est un composant qui fait objet de controverse. Le lithium est un élément dont la production est difficile, et les batteries elles-mêmes sont compliquées à recycler. 

Pour développer l’usage du vélo électrique il faut régler le problème des batteries (prix d’achat, échange, recyclage, etc.). — Jean38320 

La problématique des batteries polluantes pour les véhicules électriques va bientôt être conséquente. — GMATGUI 

De plus, le vélo électrique doit être rechargé régulièrement : en France l’électricité est produite via le parc nucléaire, mais dans de nombreux autres pays ce sont des centrales thermiques, reposant sur des matériaux fossiles, qui se chargent de produire cette énergie.  

Même si tous ces défauts sont dérisoires en comparaison du coût écologique de la voiture, certains regrettent qu’on encourage l’achat d’un vélo électrique quand un vélo traditionnel pourrait suffire. 

Un vélo électrique pour moins de 10km c’est de la bêtise […] Pour des trajets de moins de 10km il n’y a pas besoin d’électricité sur la région parisienne. — Xavier91720 

Une sécurité à renforcer

Par ailleurs la mesure proposée ne répond pas à l’obstacle principal de la circulation à vélo : la sécurité. Même si la mortalité à vélo est proche de celle des piétons, les chances de se blesser avoisinent celles d’un motocycliste, la catégorie la plus vulnérable ! En comparaison, en voiture les risques d’accidents (pour les cas mortels comme non-mortels) sont 30 fois inférieurs (à distance parcourue égale – statistiques en Angleterre pour l’année 2015) … La principale cause d’accident est la chute : de fait, la stabilité d’un vélo est facilement compromise par des obstacles (piétons, portières, …), ou les conditions météos (pluie, verglas, feuilles mortes…). Les accidents mortels sont eux causés en majorité par des conflits de trajectoire, et c’est aux carrefours qu’ils se produisent le plus. Pour un membre yoomaneo, les automobilises devrait revoir leur comportement sur la route à l’égard des cyclistes. 

Il faut aussi changer les mentalités des automobilistes qui ne roulent pas à vélo et qui sont des dangers forts et omniprésents pour les personnes circulant à deux roues — Matthieu-B 

Les infrastructures jouent elles aussi un rôle crucial dans la sécurité et mériteraient d’être améliorées avec des voies dédiées, des revêtement adhérents, ainsi que des carrefours aménagés. Tous ces dispositifs contribueraient grandement à réduire le danger. 

Il faut promouvoir les équipements cyclistes et vélo pour montrer qu’il est possible de faire du vélo même par temps de pluie ou de froid. — Xavier91720 

Pour développer encore plus ce mode de transport, il faudrait revoir de façon plus importante les réseaux routiers pour les adapter et les sécuriser — Matthieu-B 

Un objet soumis au vol

Un autre aspect majeur qui décourage de prendre le vélo est le risque de vol. Près de 400 000 vélos sont dérobés chaque année… et en conséquence, on estime que sur la même période, 80 000 cyclistes renoncent pour cette raison à ce mode de transport ! Quand on prend en compte le coût d’un vélo électrique, le vol est donc un réel facteur de découragement. Comme dans le cas de la sécurité routière, des solutions pourraient être mises en place pour sécuriser le stationnement. 

On a besoin de mettre en place des parkings sécurisés car il y a trop de vols, ou un système de tatouage efficace. — Jean38320 

L’aide à l’achat semble donc une maigre mesure, en comparaison des freins qui découragent l’usage du vélo électrique. Un participant à la discussion synthétise : 

Ce qui peut doper sérieusement l’usage du vélo, c’est avant tout la qualité et sécurité des infrastructures avec des voies propres et des stationnements sécurisés contre le vol ou les dégradations. — Robin135 

Une transition délicate à orchestrer 

Comme il a été relevé, le vélo ne peut pas toujours se substituer à la voiture : 

Tout le monde n’a pas la chance de travailler à proximité de son domicile et on ne peut pas empêcher chacun d’aller travailler dans un temps et coût acceptable. — Pascal1 

Lors de la mise en place des infrastructures qui rendent la ville plus cyclable, Il faut faire attention à ne pas trop concurrencer les usages des deux modes de transport. Si l’installation de pistes cyclables se fait au dépend des routes existantes, cela peut conduire à des embouteillages. Pourvu que les pistes ne soient pas utilisées et l’effet escompté sur la pollution sera inversé ! Un utilisateur cite à ce titre sa propre situation. 

Depuis que le nombre de voies de circulation a diminué pour faire autant de place pour les vélos, et qu’il y a plus de bouchons, je constate une augmentation de ma consommation d’essence ! — Pascal1 

Enfin, il ne faut pas dénigrer des options comme le covoiturage pour palier au problème automobile. Lors des déplacements du domicile vers le lieu de travail, le taux d’occupation des voitures est en effet particulièrement faible. En Europe, on ne compte qu’un 1.1 à 1.2 passagers par véhicule employé lors d’un déplacement pendulaire (déplacement domicile-travail du matin ou du soir). 

Pour les inconditionnels de la voiture il faut aussi penser au covoiturage. On constate trop d’autosolisme sur les routes. — Jean38320 

On peut citer quelques projets qui vont dans cette direction comme la voie A48 dédiée au covoiturage, ou le projet d’attribuer une voie du périphérique parisien à ce mode de transport. 

Nos participants : Merci à Matthieu, Laurentdu059, Nonolyon, GMATGUI, Robin135, Jean38320, Xavier91720, Mee, Pascal1, Saby1234, ZoeM et mousstera pour cette discussion ! 

Si vous aussi vous souhaitez donner votre avis sur ce sujet, contribuer aux articles yoomaneo ou poster vos propres discussions, rendez vous sur la communauté !

Un article rédigé par Jonas.

Pourquoi devrions-nous quitter WhatsApp ?

Pourquoi devrions-nous quitter WhatsApp ?

Pourquoi devrions-nous quitter WhatsApp ?

Pourquoi devrions-nous quitter WhatsApp ? Comment le remplacer ? 

Transférer des données personnelles, est-ce bien sûr ? 

Depuis 2 semaines les nouvelles CGU de WhatsApp soulèvent des polémiques: partage de numéros de téléphone, contacts, noms, photos, statuts et horodatages avec Facebook. De nombreux utilisateurs préfèrent quitter l’application. Quels sont les risques?

Le transfert des données personnelles de WhatsApp à Facebook a suscité une première inquiétude chez les participants : l’apparition de potentielle failles de sécurité. Sur ce sujet, l’image du réseau social a été notamment ternie par le scandale Cambridge Analytica, révélé en mars 2018. Les journalistes ont rapporté que les données de millions d’utilisateurs avaient été extraites de Facebook, et utilisées notamment lors de l’élection présidentielle américaine de 2016.

Trop de risques sur ces applications ! Même sécurisé cela n’est pas possible à 100%.  —  GMATGUI

Beaucoup trop d’intrusions douteuses constatées !  —  Excuse

Or, le transfert de données n’améliorera pas les choses. Transférer les données sur une nouvelle plateforme, conduit souvent à ajouter des points d’accès ou à centraliser des informations qui les rendent de fait plus vulnérables.

En France par exemple, le logiciel Mega-Bus vers qui ont été centralisées les données d’une trentaine de laboratoires s’est faite dérober les informations médicales de près de 500 000 patients ! Un membre de la communauté fait d’ailleurs la remarque que les messageries Facebook et WhatsApp ne sont pas chiffrées et protégées, contrairement à celles des applications Telegram et Signal.

Un logiciel malveillant pourra facilement visualiser le contenu en clair  —  Ahaimoudi

Des données chez Facebook, pour quelle utilisation ?

Facebook, et de nombreuses autres applications en ligne, pratiquent abondamment la collecte de données sur leurs utilisateurs. Cette collecte est souvent opérée dans l’ombre, via les conditions générales d’utilisation (CGU). Par ce biais, les entreprises s’arrogent une multitude de droits, qui leur permettent d’exploiter les informations qui leur sont confiées. Même si la situation va en s’améliorant (demandes adressées à l’utilisateur pour la géolocalisation, ou pour les cookies installés), ces conditions sont encore aujourd’hui très permissives pour les entreprises… et très opaques ! Il est difficile de déterminer l’usage réel qui est fait par la suite des données personnelles.

L’une des principales finalités est le ciblage pour la publicité en ligne : de fait, ce marché est estimé en 2021 à 3,8 milliards d’euros. La publicité s’exprime sous de nombreuses formes, comme la fenêtre pop-up qui apparaît lors de l’usage d’une application mobile, que mentionne une utilisatrice. Mais c’est loin d’être la seule manière sous laquelle elle se présente à nous (recommandations commerciales dans les moteurs de recherche, encarts de pub sur les sites web, envoi d’emails personnalisés…) !

Personnellement je fais beaucoup de jeux sur internet et il n’y a que de la pub !  —  Agnesvetu

Placement de produit, pub c’est ce qui nous attend dans chaque application.  —  Frederic69

Aujourd’hui, les noms des GAFAs sont entachés à la suite de plusieurs dérives sur l’utilisation des données. Celui de Facebook ne fait pas exception, et n’inspire pas des réactions positives de la part de la communauté yoomaneo. Très récemment, l’entreprise a fait objet d’un nouveau scandale, accusée de propager les fake news pour s’enrichir. Le changement de nom annoncé (Facebook devient Méta) n’est pas anodin.

Je n’ai qu’une utilisation très réduite de Facebook par manque de confiance. Ce « mariage » ne me convient pas du tout.  —  Froufrou13

À propos du changement de nom de Facebook, n’hésitez pas à consulter la discussion à ce sujet !

Un prix à payer pour des services gratuits ?

Face à la migration annoncée des données, une partie des utilisateurs semblent résignés. Pour eux, l’utilisation qui est faite des données fait partie du modèle économique des services incriminés – c’est un contrat consenti par les utilisateurs. La solution qui est évoquée, est pour chacun de limiter son exposition sur les réseaux.

Tous ces réseaux sociaux ne sont pas « gratuits »  —  Eliane

Que préconisez-vous ? Ne pas exposer sa vie…  —  Excuse

Il faut éviter « d’étaler » sa vie et donner le moins d’informations pouvant être utilisées à notre insu  —  Mamymary

À ce propos, si cette solution vous paraît intéressante à creuser, nous vous conseillons la discussion « « E-suicide » : Avez-vous déjà pensé à disparaitre des réseaux ? » !

Une autre partie des utilisateurs soutient toutefois l’existence de logiciels libres. Parmi les alternatives, on a déjà cité précédemment Signal et Telegram. Le modèle économique sur lequel s’appuie ces deux licences est basé sur le don : payent ceux qui peuvent et veulent. C’est un modèle peu représenté mais qui compte tout de même de grands noms : on peut citer à cet égard l’encyclopédie en ligne Wikipédia, ou le système d’exploitation Linux.

Les alternatives existent et l’ergonomie et le service rendu par Signal par exemple sont comparables — Robin135

Reste l’inconvénient de devoir transférer ses contacts, comme il a été relevé dans la discussion. Choisir seul de changer d’application ne suffit pas, il faut pouvoir persuader son répertoire de contacts de changer avec soi.

C’est toujours contraignant de changer d’application (perte de contacts, documents…) — Maido2021

Enfin, c’est aussi prendre le risque de partager ses données avec une nouvelle entité, pointe du doigt un utilisateur.

Trop de contacts et d’informations en tous sens finissent par nuire ! — Selni

Un article rédigé par Jonas.

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