Quel message envoyer aux extra-terrestres ?

Quel message envoyer aux extra-terrestres ?

Quel message envoyer aux extra-terrestres ?

Quel message envoyer aux extra-terrestres ?

En ce moment, des scientifiques cherchent à envoyer un nouveau message au bout de l’univers. Alors c’est sur… La communauté d’innovation rebondi sur le sujet !

Baz, fidèle membre de la communauté yoomaneo à la curiosité insatiable, s’est posé la question suivante : quel message envoyer aux extraterrestres ? 

Une idée loin d’être récente

Messages écrits, appels radio, ondes, jeux de lumières, musiques… La plus connue est sans doute la plaque en or fixée à la sonde Pioneer 10 en 1972, et le message radio d’Arecibo lancé en 1974. Depuis, les tentatives de communications avec les extraterrestres persistent et se multiplient, allant de pair avec les progrès technologiques.  

Une proposition pour une nouvelle version du message d’Arecibo sera d’ailleurs prochainement diffusée le 4 octobre 2022, depuis le Royaume-Uni. Cette missive partira en direction du système planétaire TRAPPIST-1, composé d’au moins sept planètes et situé à un peu moins de 40 années-lumière de la Terre.

Cette nouvelle “bouteille à la mer étoilée” sera constituée de données scientifiques mais également d’extraits musicaux produits en Ouzbékistan et qui alertent sur l’assèchement de la mer d’Aral. 

L’idée du message démontre une inquiétude liée au sort de notre planète et fait écho aux réponses des membres yoomaneo, sensibles aux enjeux environnementaux actuels.

SOS, l’humanité va bientôt s’auto-détruire, donnez-nous un remède – Jean 38320

Aidez-nous ! – Mee

 Toutefois, ces messages éco-anxieux sont également pleins d’espoir puisqu’ils imaginent les extraterrestres comme des êtres à la fois pacifistes et capables d’agir pour empêcher un probable apocalypse. Tout le monde ne partage pas la vision de l’extraterrestre sauveur sur yoomaneo. D’autres membres, plus sceptiques quant à la gentillesse présumée des aliens, souhaitent assurer une possible relation amicale, en leur présentant notre fonctionnement tout en s’intéressant au leur. 

Si nous voulions assurer du mieux possible une relation amicale, il serait utile d’adresser des messages rassurants […] – Robin 135

[…] présenter notre planète tout en étant ouverts à la leur ! – Novama

 

Penser le fond et la forme

Si le contenu du message est important, la forme est tout aussi essentielle. Une membre le souligne d’ailleurs, et propose une communication qui ferait appel aux sens : 

 

[…] peut-être qu’un objet physique est le plus sûr, même si moins facile à envoyer. […] dessin, toucher… une petite boîte avec de l’eau et une plante ? – Zoe

 

Mais notre représentation des objets ne viendra-t-elle pas brouiller le message ? Et si nous cherchions à transmettre un message de paix mais c’est l’inverse qui sera interprété ? 

Si ce risque existe, le véritable défi à relever, comme le souligne Robin 135, est de parvenir à entrer en contact avec les aliens. En effet, pour le moment, nos appels les plus perfectionnés sont restés sans réponse. Ce silence n’empêche pas les scientifiques de persister puisque nous continuons à envoyer des messages exprimant nos inquiétudes et nos espoirs. 

Avant de partager votre opinion sur yoomaneo, nous vous recommandons de visionner cette vidéo tedx sur le sujet !

Tourisme spatial, vous embarquez ?

Un jour, serons-nous interdit de conduite ?

Un jour, serons-nous interdit de conduite ?

Un jour, serons-nous interdit de conduite ?

Un jour, serons-nous interdit de conduite ?

95% des accidents de la route seraient dû à une erreur humaine (inattention, mauvaise anticipation, distraction, alcoolémie).
Lorsque le marché automobile sera entre les mains des IA (qui pourront se synchroniser entre elles via la 5G), ces erreurs n’auront (a priori) plus lieu.
Et si nous n’avions plus le droit de conduire, dans cette optique de sécurité, qu’en penseriez-vous ?

Comment donner un coup de pédale à la transition écologique ?

Comment donner un coup de pédale à la transition écologique ?

Comment donner un coup de pédale à la transition écologique ?

Comment donner un coup de pédale à la transition écologique ?

Le contexte 

L’État accorde une subvention pour acheter un vélo à assistance électrique (VAE) à condition de déjà bénéficier d’une aide obtenue au niveau local. Le montant de l’aide de l’État est identique au montant de l’aide accordée par la collectivité territoriale, dans la limite de 200 €.

La discussion 

Bonus vélo à assistance électrique : une aide financière lors de l’achat d’un vélo électrique sous conditions. Cette aide encourage-t-elle l’usage de ces vélos ? Qu’imaginer d’autre dans nos mobilités pour encourager la transition écologique ?  

Substituer le vélo électrique à la voiture ? 

Le vélo électrique est vu comme une solution à la surconsommation automobile dont l’usage est aujourd’hui un défi écologique majeur. Les transports sont responsables de 29% des émissions de gaz à effets de serre en France, et les voitures participent à 54% à ces émissions. La contribution de la voiture au réchauffement climatique s’élève donc à plus de 15% à elle seule ! Le vélo électrique ne se substitue pas à tous les usages de la voiture (difficile de ramener ses courses de la semaine pour 4 personnes à vélo), mais il constitue une réelle alternative pour plusieurs d’entre eux. 

En particulier, le vélo électrique est une bien meilleure option que la voiture pour se rendre au travail lorsque celui-ci est situé à moyenne distance. Dans plusieurs situations, il se compare également avantageusement au simple vélo : passé une distance de quelques kilomètres, ou sur terrain nivelé, le vélo traditionnel demande un réel effort physique qu’il est dur de fournir quotidiennement. Comme le mentionne un utilisateur, les distances sont raccourcies ! 

Un ancien collègue de travail avait lui investi dans un vélo électrique et les questions de distance étaient alors totalement modifiées. — Matthieu-B 

Au vu du montant à débourser pour s’équiper d’un vélo électrique, une aide de 200€ est la bienvenue. 

Tout ce qui donne un coup de pouce pour pouvoir faciliter une autre mobilité est bon à prendre. — Nonolyon 

Vu le prix conséquent d’un vélo électrique, le fait d’avoir une prime n’est pas à négliger — GMATGUI 

Je trouve que c’est une très bonne idée de donner un coup de pouce aux gens qui désirent acheter un vélo électrique — Laurentdu059 

Toutefois, c’est un montant faible comparé au coût de ce véhicule. Si on peut trouver des vélos électriques de faible qualité à moins de 1000€, pour un usage quotidien le budget à investir est plutôt de l’ordre de 1500€, voire plus. Comme un utilisateur en fait la remarque, c’est donc ceux qui envisagent déjà d’en acheter un qui vont bénéficier de l’aide de l’état. 

Si l’aide n’est que de 10% ou 20% par ex., compte tenu du reste à payer, elle risque d’être perçue que par des personnes qui ont les moyens, donc pas besoin d’aide. — Robin135 

Notons aussi que l’aide est soumise à conditions : là où il n’y a pas d’aide des collectivités il n’y a pas d’aide de l’état non plus ! Cette aide est-elle donc une bonne incitation ? 

Pas assez d’aide en région sud, dommage. — Mee 

Baisser le prix du vélo électrique, une bonne mesure ? 

Une production controversée

Si le vélo électrique a un réel intérêt dans différentes situations, il n’est pas épargné de quelques défauts. Sa batterie au lithium par exemple, comme le relèvent des membres de la communauté, est un composant qui fait objet de controverse. Le lithium est un élément dont la production est difficile, et les batteries elles-mêmes sont compliquées à recycler. 

Pour développer l’usage du vélo électrique il faut régler le problème des batteries (prix d’achat, échange, recyclage, etc.). — Jean38320 

La problématique des batteries polluantes pour les véhicules électriques va bientôt être conséquente. — GMATGUI 

De plus, le vélo électrique doit être rechargé régulièrement : en France l’électricité est produite via le parc nucléaire, mais dans de nombreux autres pays ce sont des centrales thermiques, reposant sur des matériaux fossiles, qui se chargent de produire cette énergie.  

Même si tous ces défauts sont dérisoires en comparaison du coût écologique de la voiture, certains regrettent qu’on encourage l’achat d’un vélo électrique quand un vélo traditionnel pourrait suffire. 

Un vélo électrique pour moins de 10km c’est de la bêtise […] Pour des trajets de moins de 10km il n’y a pas besoin d’électricité sur la région parisienne. — Xavier91720 

Une sécurité à renforcer

Par ailleurs la mesure proposée ne répond pas à l’obstacle principal de la circulation à vélo : la sécurité. Même si la mortalité à vélo est proche de celle des piétons, les chances de se blesser avoisinent celles d’un motocycliste, la catégorie la plus vulnérable ! En comparaison, en voiture les risques d’accidents (pour les cas mortels comme non-mortels) sont 30 fois inférieurs (à distance parcourue égale – statistiques en Angleterre pour l’année 2015) … La principale cause d’accident est la chute : de fait, la stabilité d’un vélo est facilement compromise par des obstacles (piétons, portières, …), ou les conditions météos (pluie, verglas, feuilles mortes…). Les accidents mortels sont eux causés en majorité par des conflits de trajectoire, et c’est aux carrefours qu’ils se produisent le plus. Pour un membre yoomaneo, les automobilises devrait revoir leur comportement sur la route à l’égard des cyclistes. 

Il faut aussi changer les mentalités des automobilistes qui ne roulent pas à vélo et qui sont des dangers forts et omniprésents pour les personnes circulant à deux roues — Matthieu-B 

Les infrastructures jouent elles aussi un rôle crucial dans la sécurité et mériteraient d’être améliorées avec des voies dédiées, des revêtement adhérents, ainsi que des carrefours aménagés. Tous ces dispositifs contribueraient grandement à réduire le danger. 

Il faut promouvoir les équipements cyclistes et vélo pour montrer qu’il est possible de faire du vélo même par temps de pluie ou de froid. — Xavier91720 

Pour développer encore plus ce mode de transport, il faudrait revoir de façon plus importante les réseaux routiers pour les adapter et les sécuriser — Matthieu-B 

Un objet soumis au vol

Un autre aspect majeur qui décourage de prendre le vélo est le risque de vol. Près de 400 000 vélos sont dérobés chaque année… et en conséquence, on estime que sur la même période, 80 000 cyclistes renoncent pour cette raison à ce mode de transport ! Quand on prend en compte le coût d’un vélo électrique, le vol est donc un réel facteur de découragement. Comme dans le cas de la sécurité routière, des solutions pourraient être mises en place pour sécuriser le stationnement. 

On a besoin de mettre en place des parkings sécurisés car il y a trop de vols, ou un système de tatouage efficace. — Jean38320 

L’aide à l’achat semble donc une maigre mesure, en comparaison des freins qui découragent l’usage du vélo électrique. Un participant à la discussion synthétise : 

Ce qui peut doper sérieusement l’usage du vélo, c’est avant tout la qualité et sécurité des infrastructures avec des voies propres et des stationnements sécurisés contre le vol ou les dégradations. — Robin135 

Une transition délicate à orchestrer 

Comme il a été relevé, le vélo ne peut pas toujours se substituer à la voiture : 

Tout le monde n’a pas la chance de travailler à proximité de son domicile et on ne peut pas empêcher chacun d’aller travailler dans un temps et coût acceptable. — Pascal1 

Lors de la mise en place des infrastructures qui rendent la ville plus cyclable, Il faut faire attention à ne pas trop concurrencer les usages des deux modes de transport. Si l’installation de pistes cyclables se fait au dépend des routes existantes, cela peut conduire à des embouteillages. Pourvu que les pistes ne soient pas utilisées et l’effet escompté sur la pollution sera inversé ! Un utilisateur cite à ce titre sa propre situation. 

Depuis que le nombre de voies de circulation a diminué pour faire autant de place pour les vélos, et qu’il y a plus de bouchons, je constate une augmentation de ma consommation d’essence ! — Pascal1 

Enfin, il ne faut pas dénigrer des options comme le covoiturage pour palier au problème automobile. Lors des déplacements du domicile vers le lieu de travail, le taux d’occupation des voitures est en effet particulièrement faible. En Europe, on ne compte qu’un 1.1 à 1.2 passagers par véhicule employé lors d’un déplacement pendulaire (déplacement domicile-travail du matin ou du soir). 

Pour les inconditionnels de la voiture il faut aussi penser au covoiturage. On constate trop d’autosolisme sur les routes. — Jean38320 

On peut citer quelques projets qui vont dans cette direction comme la voie A48 dédiée au covoiturage, ou le projet d’attribuer une voie du périphérique parisien à ce mode de transport. 

Nos participants : Merci à Matthieu, Laurentdu059, Nonolyon, GMATGUI, Robin135, Jean38320, Xavier91720, Mee, Pascal1, Saby1234, ZoeM et mousstera pour cette discussion ! 

Si vous aussi vous souhaitez donner votre avis sur ce sujet, contribuer aux articles yoomaneo ou poster vos propres discussions, rendez vous sur la communauté !

Un article rédigé par Jonas.

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